lundi 12 octobre 2009

Lulu et Titi à Rodrigues

L’île Rodrigues : charmante petite île, dépendante de Maurice, à peine 18km de long sur environ 6,5km de large. Elle respire le calme et la tranquillité. Nous y avons passé 4 jours.

Arrivées en milieu d’après-midi, nous sommes allées faire un petit tour du côté de Port Mathurin, la capitale et le seul port de l’île. Il y a un nombre incalculable de boutiks-quincailleries-épiceries… Première rencontre avec la gentillesse des rodriguais qui nous proposent de nous amener jusqu’au Mont Lubin pour découvrir Rodrigues des hauts.

Le deuxième jour, nous avons pris le large pour l’île aux Cocos. C’est une réserve naturelle qui abrite des nuées d’oiseaux. De fin mai à fin septembre, de très nombreux oiseaux marins viennent y pondre. Au retour, pêche à la traine avec un poisson pour Tiphaine !

Petite anecdote : si l’on part trop tard et que la marée commence à descendre, on passe alors autant de temps dehors à pousser le bateau que dedans, le lagon faisant moins de 1 mètre de profondeur. OUF, nous y avons échappé.

Le troisième jour, nous sommes parties en randonnée (ça faisait longtemps !!) avec Alain qui s’est proposé de nous accompagner (les chemins, qu’en il y en a, ne sont pas vraiment balisés). Rendez-vous à la gare routière où les bus datent de l’an 40 et sont tous colorés pour aller à la plage des graviers au sud-est de l’île.

De là, nous avons longé la côte est en passant par l’Anse Bouteille : superbe petite plage encastrée entre les roches,

le Trou d’Argent : LA carte postale de Rodrigues,

la crique de fumier et pour finir, petite baignade (bien méritée) sur la plage de Saint François.

Après l’effort, le réconfort : à l’apéro, c’est le punch local : rhum, miel de Rodrigues et limons !

Le quatrième jour fut consacré au tour de l’île. Pour commencer, petit arrêt au marché de Port Mathurin où se mélange couleurs, odeurs… Puis direction la caverne Patate, longue de 600m qui a conservé son côté mystérieux. L’endroit le plus profond est à 27m: le noir y est total… brr

Pendant le tour de l’île, de nombreux points de vue tous plus magnifiques les uns que les autres, vues sur les îles voisines, les piqueuses d’ourites…

Pour la dernière soirée, rendez-vous avec la danse et la musique rodriguaises : séga, polka, kotis… (Ils vont trop vite !!!)


Début de vacances charmant. Plus qu’une île, nous y avons découvert la gentillesse, le cœur des rodriguais, si rare de nos jours !

La Fenêtre des Makes

Cette petite balade dans les hauts de Saint Louis nous a amené à un somptueux point de vue du cirque de Cilaos.
Le relief tourmenté de ce cirque permettait, aux esclaves en fuite, de trouver refuge. L’accès ne se faisait que part des chemins fort escarpés comme en témoignent les quelques 400 virages de la route actuelle.

Au fond: le Piton des Neiges

samedi 10 octobre 2009

Direction le grand large.

Nous avons profité de l’arrivée des baleines à bosses pour faire une petite virée en bateau.
Chaque année, elles quittent l’Antarctique pour entamer une longue migration vers le nord afin de mettre bas dans les eaux tempérées de l’Océan Indien. Les jeunes baleineaux ne pourraient pas survivre dans les eaux froides. Les baleines s’approchent très régulièrement des côtes, évitant ainsi, le plus possible, les orques et les requins.
En bonus : un superbe coucher du soleil…

mardi 15 septembre 2009

Vacances!!!

Petit article pour vous prévenir que nous prenons 3 semaines de vacances bien MERITEES! Nous décollons demain pour l'île Rodrigues, puis les Seychelles et pour terminer l'île Maurice. Nous revenons le 8 octobre pour ensuite accueillir nos 2 rousses préférées (prévoyez la crème solaire!).

jeudi 10 septembre 2009

Equitation dans les hauts de Petite Ile

Un dimanche matin, sous un beau ciel dégagé, balade à cheval de 2 heures à Bel Air dans les hauts de Petite Ile avec Adolf, le cheval de Titi et Daïla, le mien.

Au programme : pas, de bonnes montées (pauvres chevaux!) et de bonnes descentes (surtout quand le cheval se met au trot au lieu du pas !!), trot, des paysages magnifiques, arrêts herbes fraîches pour les ti creux, galop…


La journée s’achève ainsi le midi! Puis révision de notre anatomie musculaire le lendemain !!!

Roche Plate et l'Ilet des Orangers

Petite randonnée de 2 jours pour découvrir une nouvelle partie de Mafate.
Pour bien commencer la journée, départ du Maïdo qui offre un magnifique point de vue (vertigineux)sur le cirque de Mafate.
Après le petit déjeuner pris au Maïdo, c’est parti pour la descente avec quelques 1030m de dénivelé (même pas peur !!).
En chemin, nous avons croisé plusieurs mafatais qui montaient avec leur « savate deux doigts » autrement dit leurs tongs. C’est assez impressionnant !
Au lieu d’aller directement à Roche Plate, nous avons fait un petit détour à l’ilet des Orangers pour y pique-niquer. C’est un minuscule village avec une mairie, une école, 2 boutiks et une église. Nous sommes arrivées à la sortie d’un baptême. 5 minutes plus tard, nous avons vu le curé sortir en tenue de randonneur !
Nous avons repris notre chemin pour Roche Plate où nous attendais un copieux dîner cuisiné au feu de bois.
Petit week-end bien sympathique sous le soleil et sans pluie (ouf). Dépaysement total.

Le piton de la Fournaise

Un lever du soleil au volcan ? Ça fait partir de bonne heure !! Mais qu’est-ce que ça vaut le coup. Le monstre magmatique nous dévoile, sous le ciel orangé, son enclos, ses cratères, ses fumerolles… c’est parti pour sa conquête…
La randonnée commence par la descente dans l’Enclos avec ses quelques 400 marches (qu’il faudra remonter aprèsL). L’Enclos est la partie « plate » qui entoure les cratères Bory et Dolomieu et qui est lui-même entouré de remparts. En chemin, nous passons devant le Formica Léo, petit cratère de scories rouges puis devant la Chapelle de Rosemont qui est une bulle de gaz éclatée.
L'Enclos
Le Formica Leo
La Chapelle de Rosemont
Après la Chapelle, commence l’ascension du cratère Bory. Arrivées en haut, nous voyons de la fumée, les teintes rougeâtres… témoins de l’activité du volcan. Au loin, nous distinguons le cratère Dolomieu. Nous n’avons pas pu faire le tour des cratères à cause de l’effondrement du Dolomieu lors de l’éruption de 2007.